monde Fini - Ajout troisième


La maturité et la mise en scène.

L'art est fait de bric et de broc.
Lorsque l'artiste agit en toute-puissance de son énergie,
la mise en scène perd peu à peu de son rôle de tuteur,
et laisse place à la spontanéité pure.
L'artiste tord le temps, avance vers l'esthétisme, le rythme
et la musicalité.

La virtuosité n'est qu'une perte de capacité de torsion du temps.

Le corps multidimentionel devient l'instrument de création
tout entier et la mise en scène atteint son point le plus basique.
La maturité de l'esthétisme laisse librement s'exprimer l'énergie.
Enfin l'artiste devient utile à la vie de manière sans précédent,
irrécupérable, inébranlable face à la destruction.

l'intérêt de tout cela est l'accession à un mode de vie mental
néttoyé de toute malhonnêteté et définitivement pourvue d'un
profond respect et discernement pour la vie.



Il n'est pas possible d'éviter certaines erreurs tout le long
du processus.
La destruction des archétypes mentaux constitue
un passage pénible et récurrent afin de dépersonnaliser le rapport
entre l'être et l'art.
Se développe en parallèle la contemplation simple et fascinante,
de nouvelles fonctions olfactives, une sensibilité de plus en plus
grandiose et compliquée dans un premier temps à ajuster.

Une tension permanente émane de l'intérieur du corps.
Les corps invisibles sont alors très actifs car riches
d'informations non traitées correctement par le mental
non réhabilité, réhabité.

Riches d'informations car expérimenté en mise en scène subtile
ou grotesque évoquant les comportements sociaux.
Il n'y a plus de rôle crédible face à la sensibilité pure lorsque celle-ci
s'active.
Il n'est plus possible pour l'être en cours de réhabilitation de son énergie
que de caresser ses corps invisibles de musicalité.
La vibration sonore à son état le plus subtil,
imperceptible pour le tympan et son oreille,
mais captée par la moindre portion de matière éthérique des corps subtils.

Ainsi, seul ce pont jusqu'à la source émettrice peut résoudre clairement
le petit dilemme humain.
La technologie suprême n'est pas accessible aux comportements destructeurs.
La souffrance occasionnée tout ce temps par la création du pont
se voit accumulée en mémoire, dont il sera inutile par la suite d'y avoir recours en guise de référence.
la référence est inappropriée à l'énergie en mouvement dans l'être.
la récupération par référence constitue une insulte à la conscience humaine.

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